Le ministre de l’enseignement Supérieur et universitaire, Mohindo Nzangi se défend, après la polémique créée par sa décision de fermer la faculté de médecine dans les établissements ne remplissant pas les conditions. Dans une mise au point ce lundi 20 septembre 2021, le ministère de l’ESU rappelle que les établissements avaient un moratoire de 3 ans pour se mettre en ordre, concernant l’organisation des études en médecine. Cette décision n’est donc une surprise pour personne.
« Les critères de viabilité des Établissements sont repris dans le Décret n⁰ 15/041 du PM. Depuis l’année académique 2013-2014, tous les Établissements organisant la Faculté de Médecine avaient un moratoire de 3 ans pour se conformer aux normes de fonctionnement. Il était question de se doter des cliniques universitaires propres, sans parler du critère exclusif de 3 à 5 professeurs en propre. Le Ministre de l’ESU n’a pas pris cette décision de manière précipitée. Les Établissements étaient informés des critères de viabilité de leurs facultés de médecine », fait savoir le ministère dans cette mise au point via Twitter.
Et d’ajouter que « cette décision a été précédée d’un moratoire, d’un audit organisationnel du contrôle de viabilité de l’ESU, d’une enquête nationale et d’une enquête indépendante de l’Ordre des médecins qui ont abouti aux mêmes conclusions, présentées et validées par les Etats généraux de l’ESU ».
Dans une circulaire signée le 17 septembre, Muhindo Nzangi a publié la liste de 16 universités désormais autorisées à organiser la faculté de médecine. Depuis la publication de cette décision, le mécontentement se généralise à travers les provinces et institutions frappées. Au Kasaï oriental, les étudiants en médecine de l’Université de Mbujimayi ont manifesté ce lundi sur la ville pour exprimer leur désapprobation.
|Par Arsène MPUNGA
