Les corps scientifique et académique de cet établissement de l’ESU ont été outillés samedi 22 janvier 2022 sur les modalités de la mise en oeuvre du système Licence-Master-Doctorat, LMD. Cinq modules ont été développés par d’éminents orateurs notamment le professeur docteur Disashi Ntumba de la faculté de médecine et recteur de l’UM, professeur José Biayi de la faculté de droit, professeur docteur Nadine Keleku et le professeur Raphaël Dila.
Premier à prendre la parole, le recteur de l’Université de Mbujimayi, professeur Ghislain Disashi a indiqué que le système LMD met l’étudiant au centre de sa formation dans la mesure où il n’attend pas toute la connaissance de l’enseignant, mais qu’il est dans un processus permanent de recherche et discusion d’approfondissement de connaissances avec le tutteur mis à sa disposition.
Pour sa part, le professeur ingénieur Jean Shimatu Mbuyi a centré son intervention sur « enseigner autrement ». Il a insisté sur les outils de présentation de l’offre de formation. Ceci renvoie au fait que dans la perspective de l’autonomisation de l’étudiant, il est nécessaire de lui doter des outils lui permettant de choisir le parcours qui lui convient notamment les plans d’études à partir desquels l’étudiant pourra donner ce qu’il doit faire chaque semestre et pour chaque diplôme. Pour ce faire, la bonne formation a comme caractéristiques le parcours clair et lisible, diversifié, professionnalisant et réaliste. L’enseignant devra planifier son enseignement en vue de gérer le temps et définir ainsi les objectifs spécifiques prévus pour chaque volume horaire, a-t-il martelé.
Le professeur docteur Nadine Keleku a quant à elle abordé le module sur « évaluer autrement ». D’entrée de jeu, elle a énuméré les avantages et qualités d’une bonne évaluation ainsi que les modalités d’évaluation. Pour ce qui est des modalités d’évaluation, le programme prévoit dans le système LMD les épreuves écrites, orales ou pratiques définies par l’équipe pédagogique , mais aussi les cours magistraux, les travaux pratiques , les travaux dirigés et les sorties de terrain. Ainsi, la mission de cette évaluation, a-t-elle fait remarquer est de vérifier l’assimilation des connaissances, l’acquisition des compétences et apprécier les méthodes et techniques pédagogiques mises en oeuvre par l’enseignant afin de transmettre ces connaissances et compétences.
Enfin, le professeur Raphaël Dila Ciendela de la faculté des lettres et sciences humaines a tablé sur la charge horaire converti en crédit et la répartition des cours en semestre. Il a indiqué que dans le système LMD, un crédit équivaut à 25 heures d’enseignement. Ceci dépendant du volume de chaque cours inscrit au programme. Dans cette répartition, l’enseignant devra dispenser le cours en respectant les heures de théorie en face des étudiants.
« Pour que le système LMD avance dans l’enseignement , il y a des contraintes à lever ,c’est entre autre le renouvellement des infrastructures, la dotation des matériels requis à l’établissement d’enseignement, la dotation en courant électrique permanent et stable, la dotation de la connexion internet stable, la dotation de la bibliothèque et laboratoires et enfin favoriser le tutorat et trouver les professeurs« , a déclaré le professeur Raphaël Dila.
Ce semainaire a éte sanctionné par la remise des attestations aux participants. C’est l’amphithéâtre Cheik Anta Diop de l’Université de Mbujimayi qui a servi de cadre a cette activité scientifique.
|Par Mariam KABEDI