Le coordonnateur provincial du parti politique Ensemble pour la République a pris part récemment au séminaire idéologique organisé à Lubumbashi, quartier général de cette formation politique de Moïse Katumbi. De retour à Mbujimayi, Richard Kanyinda parle des grandes lignes de cette formation, les résolutions prises ainsi que la marche du parti. Il a pour ce faire accordé une interview exclusive à Tambourmatin.
TM: Richard KANYINDA Bonjour. Qu’en était-il de l’atelier qui a eu lieu à Lubumbashi avec le président national du parti d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi et tous les coordonnateurs provinciaux?
RK: C’était une formation sur l’idéologie du parti. Cette dernière a été basée sur le bien bien-être social libéral. C’est à dire qu’Ensemble pour la République a opté pour le social libéral comme système politique. En fait, nous avons pensé qu’on ne peut pas fonder l’espoir de toute une Nation juste sur la classe bourgeoise. Le système social libéral, c’est un système qui accepte le capitalisme tout en faisant un effort pour créer la classe intermédiaire, c’est à dire privilégier le prolétaire, le bourgeois et créer une classe moyenne qui peut profiter à toute la Nation.
TM : Quelles ont été les parties prenantes à ces assises?
RK: La formation a été organisée par le parti. L’initiateur principal a été Moïse Katumbi, président national du parti Ensemble pour la République, qui avait procédé à l’ouverture et la fermeture de la formation, sous la direction du secrétaire général Dieudonné Bolengetenge Baleya. L’on a suivi des interventions de quelques éminents professeurs d’université qui était venu de partout. Les responsables du parti dont Olivier Kamitatu, directeur de cabinet de Moïse Katumbi, le professeur Bob KABAMBA et les coordonnateurs provinciaux d’Ensemble pour la République avaient pris part à ces assises.
TM: Comment entrevoyez-vous la gestion du parti au Kasaï oriental, après avoir eu ces nouvelles directives ?
RK: Nous appelons d’abord tout le monde a adhérer à notre parti politique et aussi à notre programme politique et son projet de société qui sera présenté au moment opportun par Moïse Katumbi lui-même. Ce projet, nous le présenterons à la population est-kasaienne afin qu’elle puisse adhérer à cette lutte pour le développement de notre province en particulier et de la RDC en général. Car nous osons croire que nous avons une offre spéciale, partant des œuvres palpables, vécu par nous et réalisées par Moise Katumbi. Cela nous réconforte et nous a poussé à croire que nous avons un leader fort à la tête du parti sur lequel le peuple peut compter. Le Kasaï oriental bénéficiera du projet global qui repose sur différents pilliers notamment le développement humain, l’innovation de l’économie et le social et l’environnement. Parce que quand on parle du capital humain, le Kasaï oriental regorge des compétences et de l’expertise qui ne sont pas exploitées. Lorsque nous parlons économie, le Kasaï oriental à des potentialités et opportunités non exploitees. Du point de vue environnemental, le Kasaï oriental est une province au centre du pays qui a des sites touristiques non exploités. Si l’on met tout ceci ensemble avec un leader dynamique, je pense que le Kasaï oriental va se retrouver.
TM: Qu’ en- est -il de la nationalité de votre modèle, Moïse Katumbi ? Pensez- vous qu’il sera partant à la prochaine présidentielle alors qu’il ya la question de la congolité qui se pose ?
RK: Moïse Katumbi n’a pas une nationalité douteuse. Il est congolais d’origine. Car l’initiateur de la notion de congolité de père et de mère n’est pas sociologue. Mais selon la sociologie africaine, je lui oppose la congolité de mère et de père. L’histoire renseigne que le congo est une nation qui regorge en son sein des communautés différentes. Le congo n’est pas l’apanage du partenariat dont est issu l’initiateur de la notion de congolité de père et de mère. Nous avons des communautés matriales et patriacales. Moïse KATUMBI est congolais et a le droit de postuler et diriger. Car, il est né d’une mère Congolaise, petite fille de la dynastie du Roi Musiri, chez le Bayeke dans le Katanga. Le roi reconnaît que Moïse Katumbi a le droit à l’héritage du fait que chez le Bayeke, dans le katanga, les enfants appartiennent à la mère, étant du régime matriacal et c’est la lignée de la mère de Katumbi qui règne actuellement. Et pour plus d’informations, l’on renseigne que la dame accoucheuse qui a participé à la naissance de Kat6 dans le katanga est encore vivante et peut bien témoigner de sa congolité.
TM: Avez-vous un message particulier à adresser à la population?
RK: Mon dernier message c’est d’appeler tout le monde au débat d’idée et non de caniveau. Car le Congo a besoin de toutes les énergies de ses fils et filles qui meritent d’avoir la confiance de leurs compatriotes pour pouvoir diriger le pays et faire quelque chose de mieux et ainsi parvenir a son décollage. Evitons donc de trouver des motifs mensongers pour exclure les uns et les autres dans la lutte politique pour bien faire. Cultivons l’unite nationale.
|Propos recueillis par Mariam KABEDI