La nouvelle directrice générale de l’Institut supérieur des techniques médicales, ISTM/MBUJIMAYI, Professeure Justine Mbelu travaille à l’établissement de l’état des lieux de son institution. Quelques semaines après sa nomination, elle estime que ce diagnostic va lui permettre d’élaborer un plan d’action opérationnel pour développer cet établissement public.
« Je n’ai pas un bâton magique pour diriger l’ISTM. Pour moi maintenant là, je suis entrain de faire le diagnostic. J’ai bien sûr évolué à l’ISTM d’abord comme chargée de pratique professionnelle et après enseignante, j’ai eu le temps de vivre à l’ISTM, aujourd’hui j’y reviens avec une nomination de l’autorité de tutelle. J’étais dans le bureau de l’enseignent, maintenant je dois sortir pour poser le diagnostic de l’ensemble de l’institution, c’est là que je suis jusqu’à maintenant », a déclarée la patronne du comité de gestion de L’ISTM Mbujimayi.
Pour l’instant, pense-t-elle, il est difficile d’évaluer les premières actions de son comité. Cela à cause du fait que sa première mission est de sauver l’institution d’une situation confuse, qui a failli hypothéquer toute l’année académique.
« C’est difficile pour moi de m’auto-évaluer, parceque je dois d’abord sauver une situation difficile que traverse mon institution. La première des choses était d’abord de terminer avec la mi-session, on l’a terminé. C’est une étape importante que nous avons traversé et les cours ont commencé. C’est maintenant vers la fin de l’année que nous allons peut-être envisager le changement et des mises en place, mais ce n’est pas aisé, j’ai des ferme convictions que ça va aller ».
Le comité de gestion que dirige la professeure Mbelu a été nommé en juin dernier, à la suite des troubles qui avaient émaillé l’ISTM. Tout était parti d’un mouvement de grève des enseignants pour dénoncer la modicité des primes de surveillance des examens et de participation aux jurys de délibération. Mais la DG de l’ISTM Mbujimayi soutient que ces circonstances n’ont pas été la principale motivation du ministre de l’ESU pour prendre la décision de leur désignation.
« Je pense bien que l’autorité de tutelle n’attend pas les troubles pour nommer. C’est quand il sent que tel doit gérer, il peut le remplacer par un autre, parceque il y a parfois des troubles et on y met la paix. Donc pour moi je ne prends pas ça comme motif qui incite le ministre à changer le comité de gestion. Mais je sais qu’il y avait un soubassement, mais pas tellement pour les troubles. Mais il y avait des remous…« , a t-elle martelé.
Pour rappel l’actuel comité de gestion de l’ISTM avait été nommé au terme d’un arrêté pris le 21 juin par le ministre Muhindo Nzangu, en remplacement à celui dirigé par le professeur Mutombo Kabamba, accusé de mauvaise gestion par les enseignants.
|Par Jeanpy KABONGO
