Au cours d’une mise au point faite ce mardi 15 juin, le commissaire provincial de la PNC estime que le meurtre d’un jeune homme survenule lundi 14 juin sur le campus de l’Institut supérieur des techniques médicales, ISTM Mbujimayi, est un acte accidentel. Le commissaire divisionnaire adjoint Roger Singa Vola admet tout de même que ce acte relève de la responsabilité de la police et les auteurs vont subir la rigueur de la loi.
« Dans le maintien et le rétablissement de l’ordre public, il est interdit aux policiers d’utiliser les armes létales. C’est un principe sacrosaint de la police. Pour ce qui est du meurtre de ce jeune homme c’est de la responsabilité de la police, nous la reconnaissons et nous déplorons cet acte là mais ça ne peut pas être un acte intentionnel et les auteurs doivent subir la rigueur de la loi. Les enquêtes sont déjà en cours entre les services de police judiciaire et l’auditorat pour que l’auteur du tir sois sanctionné conformément à la loi » , a déclaré le numéro un de la PNC au Kasaï-Oriental.
A l’en croire, l’enquête ouverte devra identifier tout d’abord l’auteur du tir qui a fauché la vie de ce jeune homme. En plus de la responsabilité policière, le général de la PNC a aussi cité les auteurs intellectuels de la mort de cet adolescent qui ont été interpellés par les services de sécurité et devront également répondre de leurs actes.
Tout en présentant ses condoléances à la famille de l’illustre disparu, Roger Singa Vola appelle les étudiants et tous ceux qui ont des revendications à faire d’user des canaux légaux pour se faire entendre.
Lors d’une manifestation des étudiants de l’ISTM Mbujimayi, ce jeune élève du collège Saint Léon répondant au nom de Tshimbalanga Nsumbu a reçu une balle au coup tiré par un policier et en est mort sur place. Une autre fille a été atteinte par une balle à la jambe. Elle est internée dans une structure sanitaire de la place, tout comme d’autres blessés parmi lesquels 4 policiers.
|Par Moïse TSHILENGI