Le Syndicat national des chefs de travaux et assistants, coordination du Kasaï-Oriental dénonce les menaces téléphoniques proférées à l’endroit de la journaliste de la radio Okapi, Esther Ndalafina par la direction générale de l’Institut supérieur des techniques médicales ISTM Mbujimayi, après la diffusion sur les antennes onusiennes de son communiqué d’enterinement de la grève sèche.
Dans un communiqué de presse publié ce samedi 8 janvier 2022 dont une copie est parvenue à la rédaction de tambourmatin.info, le SYNACASS rappelle à la Directrice générale de l’ISTM Mbujimayi que l’intention de la grève déclenchée par le SYNACASS n’est pas d’entrer en opposition avec un comité de gestion de la place, mais consiste à revendiquer les droits de ses membres auprès de l’employeur qui est l’Etat Congolais. Lesquelles revendications sont saluées par le ministre de tutelle.
« La grève décrétée par le SYNACASS RDC est légale et a suivi toute la procédure voulue. Qui empêche les grévistes et les contraint au travail forcé viole la constitution de la république et tirera toutes les conséquences », peut-on lire dans ce communiqué de presse.
Par ailleurs, le syndicat demande au ministre de l’ESU de s’occuper de sa directrice générale dont les propos tenus à l’endroit de la journaliste et du syndicat tiennent à créer une tension de plus, aux conséquences incalculables. La coordination du SYNACASS Kasaï-Oriental maintien sa marche du lundi 10 janvier 2022 sur les artères de Mbujimayi.
|Par JKK
