Les nuits commencent à redevenir agitées dans plusieurs quartiers de la ville de Mbujimayi. Des hommes armés font du porte-à-porte, pour piller les biens de la population. Ces bandits, pour le moment non identifiés, n’hésitent pas de tirer sur leurs victimes en cas de résistance. Cette insécurité qui refait surface oblige certaines personnes à monter la garde de leurs domiciles, à cause notamment de l’inefficacité des services de sécurité.
La nuit de ce mardi, dans la commune de bipemba, « des hommes en tenue de la police et de l’armée nationale, munis d’armes blanches et des fusils » ont abattu par balle Léon Jacques Tshibangu Ndomba Kabeya , préfet des études à l’Institut du 4 janvier, une école publique en pleine modernisation dans le cadre du programme présidentiel de réduction des inégalités sociales et lutte contre la pauvreté.
Selon le maire adjoint, Gabriel Kasonga Mujanyi, intervenant sur la radio catholique, RTF, « c’est vers les petites heures matinales que ces malfrats ont réalisé leur coup. Ils ont, après avoir emporté tout ce qu’ils cherchaient, tiré des balles sur le préfet ». L’autorité urbaine regrette ce meutre qui aurait dû être évité grâce à la collaboration de la population. Gabriel Kasonga exhorte la population à dénoncer toute personne suspecte auprès des services de sécurité.
« Les gens du quartier disent qu’ils ont vu deux jeeps stationner à la tombée de la nuit au niveau de deux entrées de l’avenue, mais ils n’ont pas signalé », relate-t-il. Pour lui, il est impossible d’envisager une sécurité efficace dans la communauté sans la participation de la population.
|Par Arsène MPUNGA