Dans une déclaration politique faite ce samedi 19 décembre 202p, le parti politique Alliance des Nationalistes pour la Démocratie et l’émergence du Congo, ANADEC accuse ces « caciques » d’avoir pris en otage le Front Commun pour le Congo, malgré leur échec à fédérer « la cohésion et l’unité sincère après les élections de décembre 2018″.
« Ces mêmes caciques continuent à briller par leur incompétence notoire dans la conduite de la coordination du FCC, en naviguant à contre-courant pour conduire le bateau FCC dans un vaste trou noir au profit de leurs intérêts égoïstes, lesquels intérêts caractérisés par le népotisme, le clientélisme la concussion et l’absence d’un vrai dialogue entre regroupements politiques membres du FCC. Ceux-ci considèrent à tort le FCC comme la continuité du PPRD et ses partis mosaïques », écrit l’ANADEC.
Pour ces raisons, mais aussi pour « redonner espoir aux aigris, aux marginalisés et aux delaissés-pour-compte au prix du favoritisme », l’ANADEC, parti cher au ministre de l’aménagement du territoire Âgée Matembo annonce la mise à l’écart de ces personnalités des instances décisionnelles du FCC et la création d’un nouveau courant au sein même de la plateforme dénommé FCC-PROGRESSISTE.
Tout en réitérant son attachement à l’autorité morale du FCC et ancien chef de l’Etat Joseph Kabila, l’ANADEC « invite tous les partis kabilistes et alliés à rejoindre la nouvelle dynamique des valeurs au sein du FCC en se désolidarisant des caciques qui ont fait preuve d’incapacité à porter la vision claire de Joseph Kabila Kabange pour l’intérêt suprême de la République ».
Depuis l’éviction du bureau de l’assemblée nationale, des dissensions profondes émergent au sein du Front Commun pour le Congo. Plusieurs cadres appellent à des restructurations profondes alors que d’autres souhaitent tout simplement la démission des actuels dirigeants de la plateforme, surtout du coordonnateur Nehemi Mwilanya.
Arsene MPUNGA.