Il se vit à nouveau sur la ville de Mbujimayi le phénomène de kidnapping des enfants et jeunes étudiants. La semaine dernière, deux tentatives d’enlèvement des élèves ont échoué en pleine journée. À chaque fois, les victimes ont décrit leurs bourreaux comme des personnes en cagoules ou sur des motos, utilisant des armes blanches et des somnifères.
Au niveau du gouvernement provincial, des mesures de sécurité sont envisagées pour démanteler ce réseau de kidnappeurs. Le ministre provincial de l’intérieur et sécurité du Kasaï oriental annonce pour très bientôt l’arrestation de ces personnes.
» Les derniers cas remontent d’il y a 4 jours. Mais la particularité de ce phénomène kidnapping par rapport au phénomène Tshiambula, les victimes témoignent que ce nouveau phénomène s’accompagne d’une demande de rançon. Donc, il est question des véritables criminels , malfaiteurs qui n’ont rien à faire que de pouvoir de manière la plus facile demander l’argent. De toute façons, c’est inquiétant, c’est un phénomène de criminalité sociale qu’il faudrait vite arrêter. Des grandes mesures sont prises et nous allons nous mettre sur les pas de ces criminels pour pouvoir mettre la main sur eux , débusquer leur réseau. Je crois qu’on mettra fin à celà et nous allons les soumettre à des sanctions seveures ».
Le patron de l’intérieur et sécurité au Kasaï Oriental appelle par ailleurs la population à la vigilance en évitant de se promener seul à des endroits isolés et à dénoncer toute personne étrangère suspecte:
« En attendant les enquêtes , j’appelle tout le monde à ne pas se promener seul , surtout à des endroits isolés qui peuvent être ciblés par ces malfaiteurs pour commettre leur forfait. Hormis cette mesure précédente, chacun doit prendre déjà des dispositions pour dénoncer chaque personne suspecte. Ces malfaiteurs sont entrain d’utiliser les produits nocifs qui vous en dorment facilement pour leur permettre d’atteindre leur objectif ».
La ville de Mbujimayi a connu, il y’a quelques années, des phénomènes similaires appelés localement TSHIAMBULA. Il s’est agit à l’époque des enlèvements d’enfants.
Jonathan MADIKA
