Après l’échec du premier round de discussion, les représentants des confessions religieuses se réunissent ce vendredi 30 juillet en plénière pour désigner le président de la Commission électorale nationale indépendante. Les 48 heures supplémentaires leur accordées par le président de l’assemblée nationale expirent à minuit.
Les deux blocs constitués d’un côté des églises catholiques et protestants, et de l’autre coté, de 6 autres confessions vont essayer, pour la dernière fois de trouver un personnage consensuel devant remplacer Corneille Nangaa. Une entreprise qui s’annonce déjà compliquée, voire impossible étant donné leurs dernières prises de positions.
En effet, au sortir de l’audience lui accordée par Christophe Mboso, président de la chambre basse du parlement, le mercredi dernier, le groupe de 6 confessions religieuses (où l’on retrouve les Kimbaguistes, les musulmans et les églises de réveil) avaint clairement annoncé qu’il ne ferait pas marche arrière, son candidat ayant déjà été désigné et le PV déposé à qui de droit. Des sources concordantes parlent de Dénis Kadima, même si les concernés s’étaient réservés de citer son nom.
Pour leur part, les catholiques et protestants qui soutiennent Cyrille Ebotoko, cherchent à tout prix à relancer le débat au sein de la composante et réexaminer les dossiers des candidats en lisse. Le président de la plateforme des confessions religieuses, Monseigneur Marcel Utembi a, dans l’invitation adressée aux représentants des églises pour la plénière de ce jour, souhaité que les deux candidats soient tout simplement écartés et que les confessions religieuses présentent d’autres personnes.
Ces dernières heures, plusieurs formations politiques et structures de la société civile ont exigé un large consensus sur cette question de la CENI, en vue d’un processus électoral libre, transparent et démocratique.
|Par Arsène MPUNGA
