Dans une lettre adressée au président de l’Assemblée nationale ce mercredi 16 février 2022, Jean Marc Kabund qui se considère toujours comme 1e vice-président de la chambre basse du parlement réitère sa demande d’une autorisation de sortie pour se rendre en Grande Bretagne. L’ancien président de l’UDPS compte aller se faire soigner d’un traumatisme subi au genoux gauche.
Pour l’instant, Christophe Mboso Nkodia fait la sourde oreille, malgré la conversation téléphonique sur ce sujet le 8 janvier et deux correspondances lui adressées le 12 et le 26 du même moi par celui qui était il y’a peu son binôme à la tête de l’assemblée nationale.
« C’est pourquoi je voudrais relever que cette inaction continue à porter atteinte avant tout à mon droit de circuler librement, lequel est garanti par la Constitution de la République, en son article 30, alinéa 1er et renchéri par le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale conformément à son article 104, alinéas 1, 2, 3 à savoir : Le député a le droit de circuler sans restriction ni entrave à l’intérieur du territoire national et d’en sortir « , a-t-il écrit.
Jean Marc Kabund rappelle qu’en tant que député national, il est en droit de circuler librement et de se faire soigner n’importe où que la nécessité oblige.
« Considérant que je suis non seulement Député national mais aussi membre du Bureau de l’Assemblée nationale, j’entends donc obtenir cette autorisation de sortie pour subir des soins hautement appropriés. Il s’agit donc d’un droit constitutionnellement garanti. Par conséquent, je ne saurais pas resté indéfiniment victime d’un traitement discriminatoire à cause de votre refus de signer ».
Depuis quelques semaines, Jean Marc Kabund passe pour un paria au sein de l’union sacrée de la Nation. Le député national élu de Mont Amba à Kinshasa paie les frais de certains de ses agissements jugés excessifs et ostentatoires à l’égard du chef de l’État. Sa demande de sortie est largement critiquée dans l’opinion. « Les politiciens congolais vont se faire soigner à l’étranger, et laissent la population mourir dans des hôpitaux délabrés et non équipés au pays« , écrit un internaute.
|Par Arsène MPUNGA