L’alliance des démocrates pour le progrès (ADP) joint sa voix à celle des millions de congolais qui dénoncent les agressions récurrentes dont la RDC est victime, dans sa partie orientale, depuis plusieurs années, de la part du Rwanda. Dans une déclaration politique faite ce samedi 26 novembre 2022, après une réunion extraordinaire du comité exécutif élargi, présidée par le secrétaire général John Mbombo Mitangu, l’ADP de Christophe Lutundula constate que depuis plusieurs mois, le Rwanda attaque à nouveau le Congo, à travers les rebelles du M23.
Cette attitude belliqueuse de Kigali qui s’inscrit dans une dynamique de prédation des richesses de la RDC, et qui cause de nombreuses victimes a été indexée pour le première fois et de façon solennelle par le chef de l’État, à travers le vice- premier ministre et ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula « au sommet des chefs d’État et de gouvernement à Malobo ».

Face à cette nouvelle guerre que le Rwanda impose injustement à la RDC, l’ADP « apporte son soutien inconditionnel aux FARDC, et aux efforts fournis pas le chef de l’État ainsi que le gouvernement à imposer la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire, particulièrement dans l’Est » du pays. Le parti de Christophe Lutundula s’engage à « mobiliser les jeunes à intégrer les rangs de nos forces armées pour la défense de la souveraineté et de l’intégrité nationale ».
Comme formation politique membre de l’Union sacrée, l’Alliance des démocrates pour le progres compte également participer à toutes les initiatives de cette famille politique dans le cadre de l’appel à la mobilisation générale lancée par le chef de l’État. Le parti soutient l’option levée par le gouvernement congolais de ne pas intégrer les rebelles au sein de l’armée nationale. L’ADP demande en outre au peuple congolais de rester vigilants et « de ne pas céder à des discours partisans, de haine, de division mais en formant une masse ovoïde autour du chef de l’État et des institutions de la République ».
Au leaders politiques, l’ADP demande de « favoriser la cohésion nationale dans un élan de sursaut patriotique en mettant de côté la politique de positionnement personnel pour qu’ensemble, nous puissions vaincre l’ennemi ». Dans cette même déclaration, la communauté internationale est appelée à « sortir de son mutisme et de prendre des sanctions contre le Rwanda et le mouvement terroriste du M23. » Les Nations Unies doivent, pour leur part, « analyser le dernier rapport produit par ses experts confirmant la présence des troupes rwandaises en RDC ainsi que le rapport Mamping et d’en tirer toutes les conséquences ». L’ONU doit également mettre fin au régime de notification qui frappe l’acquisition des armes par la RDC.
|Par Arsène MPUNGA