La coordination des opérations électorales de la plateforme politique Lamuka hausse le ton et désapprouve la manière dont se déroule le processus d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les aires opérationnelles 2 et 3. Au cours d’un point de presse animé ce vendredi 24 février 2023, la COEL a fustigé les nombreuses tares qui discreditent davantage ce processus.
« En effet, l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs dans les aires opérationnelles 2 et 3 connaissent les mêmes tares que celles identifiées dans l’aire opérationnelle numéro 1. On constate notamment la lenteur et l’incompétence des agents chargés de l’enrolement, les pannes répétées des machines, les difficultés d’alimentation en énergie électrique, le marchandage des cartes d’électeurs, le nombre insuffisant de centres d’enrôlement et des kits dans certaines provinces, les longues distances à parcourir pour rejoindre les centres d’enrôlement, les intimidations que subissent la population par les agents de la police et ceux de la CENI. De plus, la CENI n’a pas publié les cartographies des centres d’enrôlement des aires opérationnelles 2 et 3 », déplore la coordination des opérations électorales.
Et d’ajouter :
« Chaque jour qui passe révèle que le processus électoral conduit par la CENI sous la direction de Denis Kadima est une vaste escroquerie. Au regard des incidents dénombrés tout au long de ce processus, il en ressort un seul constat : le processus est totalement discredité ».
Au vu de ce constat, la coordination des opérations électorales accuse le président de la CENI, Denis Kadima, de préparer l’implosion du pays à travers un nouveau hold-up électoral. Elle exige une réunion urgente entre la CENI et les parties prenantes au processus électoral pour analyser dans les détails tous les contours des problèmes auxquels faut face la CENI en vue des élections transparentes, impartiales et apaisées.
Par Moïse TSHILENGI