Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 5 mai 2021, huit anciens présidents de l’assemblée nationale et du sénat ont « affirmé leur volonté d’oeuvrer pour la consolidation de la démocratie, de l’État de droit, de la paix, de la sécurité et du développement de notre pays ».
Ils ont ainsi condamné l’insécurité persistante dans la partie Est du pays marquée par des « tueries atroces et massives de la population civile », exigeant par la même occasion aux auteurs directs et indirects de cette insécurité de mettre fin immédiatement à leur activité nuisible au pays.
Comme recommandation, les anciens présidents de l’assemblée nationale et du sénat demandent à toute « la communauté nationale de considérer la situation de l’Est non plus comme une priorité, mais comme une urgence et de lui accorder une prise en charge nationale, particulièrement au chef de l’Etat et au gouvernement, de prendre toutes le mesures nécessaires et efficaces pour mettre fin définitivement à ces tueries ».
Dans cette même déclaration, ils recommandent à la classe politique de faire taire les querelles partisanes, à la société civile et toute la population de soutenir l’action des FARDC contre les groupes rebelles et aux pays amis d’accompagner la RDC par une assistance logistique et d’expertise dans cette lutte contre le terrorisme.
Parmi les signataires de cette déclaration, on retrouve notamment Léon Kengo wa Ndondo, Alexis Ntambwe Muamba, Aubin Minaku, Olivier Kamitatu, Thomas Luhaka et le cardinal Mosengo Pasinya.
Arsene MPUNGA