Les députés nationaux membres de l’Union sacrée de la Nation ont été conviés à une réunion le lundi 11 octobre 2021 dans la soirée, à l’hôtel du fleuve, à Kinshasa. Sous la direction du président de l’assemblée nationale Christophe Mboso, en présence du premier vice-président Jean Marc Kabund, cette rencontre était axée sur la taxe du registre des appareils mobiles, RAM.
Le bureau de l’assemblée nationale a tenté de convaincre les députés de ne pas exiger la suppression du RAM. Pour Mboso et Kabund, cette question devait d’abord être traitée au sein de la majorité de l’Union sacrée, avant son traitement en plénière. C’est aussi ce qu’a déclaré le premier ministre Sama Lukonde, invité à cette réunion, indiquent les députés présents à l’hôtel du fleuve, sous anonymat.
Une position inacceptable pour les élus nationaux qui ont insisté sur le caractère illégal de cette redevance. Ils sont restés intransigeants et ont existé la suspension de la taxe RAM, en attendant qu’une commission d’enquête parlementaire puisse faire la lumière sur la destination des fonds déjà collectés par les services du ministre de PTNTIC, Augustin Kibasa Maliba, lui aussi présent dans la salle.
« Toutes les explications du monde ne suffiront pas pour justifier le maintien du RAM dont la suppression pure et simple est essentielle pour rétablir la confiance. C’est l’occasion pour nous, USN (Union sacrée de la Nation) d’éviter de ramer à contre courant des attentes citoyennes », écrit ce mardi 12 octobre 2021, Claudel Lubaya, député membre de cette famille politique du président de la République.
Une plénière devrait être convoquée entre mercredi et jeudi pour auditionner la réplique du ministre de PTNTIC aux questions des députés sur le RAM. Tout porte à croire que les jours sont comptés pour cette taxe dénoncée par la population dans sa grande majorité.
|La Rédaction
