La situation que traverse actuellement le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus électoral, (CNSA) devient inquiétante et préoccupante. Pour ce faire, Jospeh Olenghakoy, président de cette institution a saisit, par correspondance, le premier-ministre Jean-Michel Sama Lukonde afin qu’une solution soit trouvée.
Dans sa lettre consultée ce week-end par Tambour Matin, Jospeh Olenghakoy révèle que « depuis plus de trois ans et demi, le CNSA n’a plus reçu ni frais de fonctionnement, ni tout autre frais connexe de droit notamment le bureaux, les équipements de bureau, des véhicules de fonction, et encore moins les indemnités kilométriques et pourtant repris dans les différents budgets mais jamais exécutés. »
« Cette volonté apparemment délibérée de privatiser l’Etat au détriment de certaines institutions, en violation de la Constitution et des lois de la République, risque d’avoir des conséquences regrettables pour la Nation tôt ou tard », indique-t-il dans cette correspondance.
Ensuite, Joseph Olenghakoy juge anormal dans sa lettre que dans un État dit de droit, qu’une institution de l’État soit hébergée gratuitement par un privé depuis bientôt quatre ans.
Il signale que l’enveloppe salariale mensuelle du CNSA allouée aux membres du Bureau, aux autres membres et les personnels politique, administratif et d’appoint s’élève à l’équivalent de 61 000 USD, contrairement à la méchante campagne » mensongère » orchestrée qui allègue du caractère budgétivore de cette institution.
|NGANDU NDAYA