SOCIÉTÉ : À la rencontre de « Nana », une esthéticienne qui fait forte impression à Mbujimayi

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Nakanji Nana, cette jeune femme sublime ses clientes et clients à travers ses pinceaux et ses coffrets de maquillage. Cela fait plus de cinq ans que la brave Nana exerce ce métier avec passion et dévouement. Depuis sa tendre enfance, elle a commencé d’abord avec la coiffure dans la rue où elle a travaillé avec acharnement pour afin avoir son propre salon de coiffure. La coiffeuse a fini par asseoir sa renommée, en faisant ainsi une percée triomphale à Mbujimayi, avec le « Salon Mixte Christ Mon Avenir: chez mère Nana », situé le long du boulevard Laurent Désiré Kabila en plein coeur du chef-lieu du Kasaï oriental.

Âgée de 19 ans, Nakanji Nana est détentrice d’un diplôme en modélisme et esthétique. Une formation qu’elle a reçue à Kinshasa avant de s’installer à Mbujimayi. Elle a reçu plusieurs autres formations pour se perfectionner dans le maquillage et dans la coiffure. La jeune esthéticienne excelle dans toutes sortes de parures masculines et féminines, des coiffures de qualité comme le tissage, le maquillage, la mise en plis, le défrisage, les faux ongles, la manucure et la pédicure. En plus, elle vend des produits cosmétiques de qualité, de maquillage et met en location des robes de mariage à des prix défiant toute concurrence.

« J’importe des marchandises d’ailleurs pour les vendre dans le salon« , explique-t-elle. Pour elle, la beauté et la séduction passent aussi par une belle coiffure. Une conviction née de sa riche expérience et de sa formation.

Nana est une travailleuse acharnée, constamment à la recherche de la perfection et à l’affût de la mode dans ce domaine. Elle est dans son salon chaque jour et emploie 3 personnes qui conjuguent leurs efforts pour donner satisfaction à la clientèle toujours exigeante. « Grace à ce métier, je m’épanouis en tant que femme et en plus, ça m’évite tellement de choses. Je subviens à beaucoup de mes besoins sans avoir recours à mes parents ni à personne d’autre », se félicite cette militante de la beauté masculine et féminine.

La coiffure pour Nana est un don, avant de devenir une passion, une profession. « Depuis plus de 6 ans, je me prenais déjà en charge, grâce à ma profession et je payais mes études car j’étudiais en même temps« , a-t-elle fait savoir. Un parcours réalisé avec le soutien de sa famille à laquelle elle tient dire toute sa gratitude.
Cette modéliste de formation suggère aussi aux jeunes filles, qui aimeraient se lancer dans la coiffure, de le faire non pas pour faire plaisir à quelqu’un ou par défaut, mais plutôt parce qu’elles en ont les aptitudes et pour en tirer profit.

Femme battante, émancipée et féministe revendiquée, Nana Nakanji est illustration parfaite du courage et de la détermination de réussir, quelques soient les obstacles. Modèle de réussite dans l’entrepreneuriat, elle rompt avec les clichés qui consacrent la coiffure homme comme « un métier d’hommes ».

|Par Moïse TSHILENGI

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